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Le Vatican / Vaticano
(appelé aussi Saint Siège) plus petit
état du monde (44 hectares soit 6 terrains de football), est comme Saint
Marin un rescapé de l'unité
italienne. En effet en 1859-1860,
les Etats
Pontificaux se sont écroulés comme un château
de cartes sous la pression du Risorgimento
et de Garibaldi.
Les possessions du pape furent réduites
à la seule ville de Rome
protégée par une garnison française
accourue à la rescousse du souverain pontife. La défaite de Napoléon III face à la Prusse en 1870 permit à Victor Emmanuel II de s'emparer de Rome et d'en faire sa capitale. Le pape Pie IX se retrancha alors dans le Vatican où il se considéra prisonnier de l'Italie unifiée. Cette situation perdura jusqu'à la signature en 1929 des accords du Latran par le cardinal Gasparri et le très démocrate Mussolini. En échange de la reconnaissance du Royaume d'Italie et de sa capitale Rome, le pape Pie XI touchait le jackpot. Il obtenait en vrac l'indépendance du Vatican, une forte compensation financière, le statut de religion d'état pour l'église catholique, l'enseignement religieux obligatoire et l'interdiction du divorce. |
Autour
de "Rome" / Roma, ville
dans laquelle le Saint Siège est enclavé, apparaissent aussi sur cette carte
française de 1843 :
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Le Vatican, en raison de sa taille lilliputienne et de son statut
singulier religieux et étatique, cumule beaucoup de particularités. Ainsi, assez bizarrement, il n'existe pas de nationalité vaticane mais uniquement une citoyenneté temporaire accordée au personnel et aux cardinaux catholiques qui y vivent. Le Saint Siège était, en 2008, le seul état du monde à être totalement théocratique. Son armée, la Garde Suisse Pontificale, est exclusivement composée de mercenaires étrangers : de jeunes "célibataires suisse, d'au moins 174 cm, catholiques romains et de réputation irréprochable". Le Vatican possède aussi le réseau national de chemin de fer le plus réduit du monde puisqu'il ne mesure que 862 mètres ! Le Vatican a utilisé depuis sa création en 1929 la monnaie de l'Italie : d'abord la Lire puis l'Euro. Feu le pape Jean Paul II, probablement soucieux de combattre l'idolatrie et la spéculation, a fait frapper quelques pièces européennes à son effigie portant la mention Vatican sur lesquelles les numismates se sont rués. |
Les conditions d'admission dans la Garde Suisse Pontificale sont issues de son site web. Voir aussi sur histoirepostale.net :
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