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A la suite de péripéties féodales compliquées, Andorre,
territoire de 468 km2, est
devenue en 1278 une coprincipauté dont la souveraineté était assurée par
deux coprinces : l'évêque d'Urgel (Seu d'Urgell) et le comte
de Foix. Suite à diverses pannes d'héritier mâle, les fiefs des comtes de Foix échurent aux rois de Navarre au XVème siècle. En 1589, Henri de Navarre déclarait que "Paris vaut bien une messe", devenait roi de France sous le dossard "Henri IV" et faisait donc de son nouveau royaume un des deux copropriétaires de l'Andorre. Cette situation a perduré depuis à l'exception d'un bref intermède révolutionnaire de 1793 à 1806. Vers 1860, Andorre comptait environ 200 familles dont environ 110 dans la capitale Andorre la Vieille (Andorra la Vieja / Andorra la Vella). En 1991, Joan Marti Alanis (évêque de Seu d'Urgell) et François Miterrand, coprinces éclairés soucieux d'adapter leur fief à la modernité, octroyèrent à l'Andorre une constitution démocratique qui fut ratifiée par referendum en 1993. Désormais l'évêque d'Urgell et le président de la République française sont à l'Andorre ce que la Reine est à l'Angleterre. |
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