L’histoire de Léopold Choppick, Madeleine Wolff et de leurs descendants "morts pour la France" est désormais scénarisée dans une vidéo intitulée : “Oublier Lemberg, une histoire française” accessible en ligne à https://kelibia.eu/arbre/img/3/b/1007bf95d8ae6e573d5da61c7b3.htm et aussi à https://photos.app.goo.gl/Zrsi6o818E48PYVu5

Cette histoire est aussi mise en valeur dans un podcast inclus dans les médias de cette base généalogique : https://kelibia.eu/arbre/img/4/9/1007bf1863c05ff5a4e1ee2fbe94.htm

La généalogie de la famille Choppick / Schobig est très complexe et avec de nombreuses incertitudes.
Merci de vous reporter au document intitutlé "Histoire familiale Choppick / Schobig / Schoppig" pour une analyse généalogique détaillée : https://kelibia.eu/arbre/img/4/d/b4b4477ad3f2289a8d4.htm

D'après Jeanne Pivet Lenoir, Jacob Choppick le père de Rachel Louise Choppick a eu 8 ou 9 enfants de deux mariages.
Etiennette Minet / Miné, la mère de Rachel Louise Choppick, serait sa seconde épouse.
Le père de Rachel Louise Choppick serait né à Paris aux alentours de 1838. Etiennette Minet serait aussi née à Paris vers 1840.

Monique Chateau Lenoir se souvient que Rachel Louise Choppick parlait de ses soeurs qui faisient le même métier qu'elle (couturière / corsetière) avec une seule machine à coudre qui fonctionnait 24 / 24.

En décembre 2009, j'ai tracé de façon certaine 7 enfants de deux unions au moins partiellement simultanées :

- Une union jamais officialisée avec Justine Bohen / Boehm (connue aussi sous le nom d'Augustine Bochin). Cette femme mystérieuse n'a pas reconnu ses deux enfants Léopold Choppick (1869) et Armand Choppick (1871).

- Une union avec Etiennette Miné (mère de Rachel Louise Choppick), officialisée en mariage le 14 octobre 1871, mais qui avait produit au moins deux enfants appelés d'abord Miné avant d'être légitimés en Choppick : Jean Henri (1867) et Alfred Albert (septembre 1871).

Bref, l'aïeul Jacob a eu une vie sexuelle et maritale pour le moins agitée !

D'après Daniel Fontaine, sa mère Simone Suzanne Choppick racontait :
- que la famille Choppick avait opté pour la France, venant de Pologne (vu de France, Galicie et Pologne ça devait se ressembler).
- que son père Edouard Choppick possédait des objets du culte dont il se serait débarrassé lors de son mariage en 1939.
- qu'elle se souvenait avoir été déposer des cailloux sur au moins une tombe.

Il convient toutefois de se souvenir que la Pologne a longtemps été partagée entre Prusse, Russie et Autriche.

Les deux frères Jacob et Alphonse Choppick ont épousé deux soeurs, respectivement Agathe Etiennette et Sophie Charlotte Miné.
Le tout au milieu de zigzags conjugaux et de naissances divers et variés.

En 1851 les Miné logent 92 rue Mouffetard avec les "Choppik"

Les incendies, notamment du Palais de Justice et de l'Hôtel de Ville, en 1871 durant la Commune de Paris ont détruit l'état-civil parisien antérieur à 1860.
En conséquence, dès 1872, le gouvernement crée la Commission de reconstitution de l’état civil de Paris.
Son travail colossal consiste à reconstituer les actes à partir de sources secondaires : copies d’actes conservées par les notaires, curés, rabbins, tribunaux, hôpitaux, mairies d’arrondissement, mentions dans les papiers de famille, registres militaires, dossiers d’employés de l’État, etc.

C'est pourquoi l'on retrouve, en 1874, dans la reconstitution de l'acte de naissance d'Alphonse Choppick une attestation de date de naissance établie par le Grand Rabbin de Paris Zadoc Kahn le 14 mars 1872.
Cette attestation montre que, soit au moment de la naissance d'Alphonse Choppick en 1855, soit en 1872 (hypothèse d'une attestation de complaisance), des membres de la famille Choppick étaient en relation avec le clergé juif de Paris.

Jacob Choppick, né en 1844, n'a pas eu besoin d'une telle attestation rabbinique car sa naissance a été "reconnue" lors du mariage officiel de ses parents en 1849 et que cet acte a pu être retranscrit mot à mot après les incendies de 1871.

Jacob Choppick est déclaré comme typographe en 1876 sur son livret militaire, en 1878 sur son acte de mariage, en 1890 au mariage de son fils Jean Henri Choppick et en 1891 sur les listes électorales.

1894 : témoin au mariage de sa soeur Fanny Caroline

En 1891, 1899, 1904 : sans profession.