Vénétie |
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Les timbres en usage dans le royaume
de Piémont Sardaigne, à l'effigie
en relief de Victor Emmanuel II et libellés en Centesimi
et Lire, se sont diffusés dans l’ensemble du territoire
de l'Italie (Italia) au fur et à mesure des conquêtes de Cavour
et Garibaldi.
Il en a été de même pour les cachets
postaux. Aussi la période 1859-1861 est en Italie un véritable festival de philatélie riche de combinaisons très recherchées car de durée très brève. Ces mêmes timbres, mais dentelés cette fois, ont constitué, en octobre 1862, les premiers véritables timbres "italiens". |
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lettre de Genova (Gênes) à la Nouvelle (Port
la Nouvelle - Aude - France) du 8 octobre 1861 Bien que postée nettement après l'intronisation de Victor Emmanuel II comme roi d'Italie le 17 mars 1861, cette lettre est affranchie avec un timbre poste du royaume de Piémont Sardaigne à 40 centesimi soit l'équivalent de 2 à 4 heures de travail d'un ouvrier italien. Elle a transité entre Gênes et Marseille par bateau comme l'indiquent la mention en français "Par Vapeur voie de Marseille" et le cachet d'entrée rouge "ITALIE MARSEILLE". Le timbre italien a la particularité d'être oblitéré par un cachet français "petits chiffres" n°1896 en vigueur à Marseille. Cette lettre est arrivée un dimanche chez un négociant en vin de Port la Nouvelle 5 jours après son expédition. |
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lettre de Livorno (Livourne) à Marseille (France)
du 2 janvier 1863 Cette lettre, partie du port de Livourne en Toscane, est affranchie avec un timbre poste italien dentelé à 20 centesimi (1 à 2 heures de travail ouvrier), valeur trop faible pour un envoi vers l'étranger. Aussi à l'arrivée à Marseille par voie maritime le dimanche 4 janvier 1863, en plus de l'habituel cachet rouge d'arrivée, le postier français a ajouté un cachet "AFFRANCHISSEMENT INSUFFISANT" et la mention manuscrite "4" correspondant à une surtaxe de 4 décimes. |
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