Romagne |
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Le roi des "Deux Siciles" Ferdinand II réalisa deux émissions
de timbres poste pour son royaume bicéphale
: une en 1858 pour Naples et
une autre en 1859 à son effigie
pour la Sicile (Sicilia) afin de se rappeler au bon souvenir des récalcitrants
insulaires. Ces timbres, libellés en
Grana, ne furent utilisés que très peu de temps. En effet, les dernières
lettres portant les timbres siciliens
ont été transportées par le navire français
"le Capitole" le 23 juillet 1860. L'usage du timbre fut supprimé par le gouvernement provisoire mis en place par le Risorgimento soucieux de supprimer tout symbole de l'ancien monarque. Les lettres furent affranchies "en numéraire" c'est à dire payées au comptant au postier. Toutefois le 1er mai 1861, les timbres de Piémont Sardaigne à l'effigie de Victor Emmanuel II furent introduits en Sicile afin de faire la promotion du tout nouveau souverain italien. Enfin, le 1er octobre 1862, les timbres "italiens" libellés en Centesimi furent généralisés dans l'ensemble du nouveau royaume d'Italie. |
zoom sur timbres poste, cachets et mention manuscrite |
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lettre de Messina (Messine) à
Genova (Gênes) du 26 décembre 1859
Cette lettre de trois feuillets et demi a été embarquée sur le navire à vapeur français le Bosphore (cachet rouge "PIROSCAFI POSTALI FRANCESI"). Elle est arrivée à Gênes après une traversée de 4 jours. L'affranchissement est exceptionnel à 77 Grana, calculé d'après le nombre de feuillets. Cela explique la série de 4 timbres siciliens représentant le profil impayable d'instituteur socialiste du roi Ferdinand II. Le destinataire a du acquitter à l'arrivée une taxe de 60 Centesimi correspondant au port pour le Piémont Sardaigne calculé lui suivant le poids. Cette lettre qui est extraite du livre "Lire, Soldi, Crazie, Grana e Bajocchi" de Mario Mentaschi, est reproduite avec l'aimable autorisation des éditions Vaccari. |
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