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Chypre (Κύπρος / Kípros / Kıbrıs), alors vénitienne
et dépendant de l'église catholique, a été prise par les ottomans
en 1570 qui y ont rétabli l'autorité de l'église orthodoxe. En 1878, pour remercier les britanniques de leur soutien lors de la guerre d'indépendance de la Bulgarie, la Turquie cèda le contrôle de Chypre au Royaume Uni contre un loyer de 500 000 dollars par an. Toutefois la Sublime Porte conserva nominalement la souveraineté de l'île. Cette opération s'effectua avec le soutien de la France qui en échange avait obtenu le feu vert pour s'emparer de la Tunisie. L'administration de sa Gracieuse Majesté résista jusqu'à la fin de la colonisation en 1959 aux demandes appelées "Enosis" des chypriotes grecs de réunion de l'île à la Grèce. |
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arrière sur la Méditerranée orientale Sur cette carte de 1843 intitulée "Turquie d'Asie", Chypre mais aussi Liban et Syrie apparaissent comme des provinces de Turquie. On reconnait sur cette carte les deux capitales chypriotes de cette île divisée depuis 1974 : "Nicosie" (Λευκωσία / Lefkosia / Lefkoşa) pour la partie "grecque" et "Cérine" (devenue Kyrenia / Κερύνεια / Keryneia / Girne) pour la partie "turque". |
Vers 1860, la monnaie à Chypre était le Piastre ou Kuru turc subdivisé
en 40 Para. Après avoir utilisé la monnaie britannique, l'île
emploie désormais la livre chypriote. Toutefois aucune de ces monnaies n'étaient
en cuivre alors son nom latin cyprium signifie metal de Chypre. Chypre est depuis le conflit de 1974 provoqué par l'arméee turque un territoire divisé ethniquement et politiquement. La République de Chypre, seul état reconnu internationalement et membre de l'Union Européenne depuis 2004, occupe la partie sud avec un peuplement presque exclusivement grec. Le tiers nord de l'île, désormais très majoritairement turc, a déclaré son indépendance unilatéralement en 1983 sous le nom de République Turque de Chypre du Nord. Cette sécession de fait n'est reconnue que par la Turquie. Depuis 1992, l'ONU a conduit des pourparlers visant à supprimer le triste privilège de la partition que les chypriotes ne partagent plus qu'avec les coréens. Malheureusement, en 2004, la partie grecque rejetait par referendum le plan de paix proposé par Kofi Annan. |
Beaucoup d'informations sur Chypre, notamment
la transcription des noms de lieu
en grec et en turc,
proviennent de Wikipedia
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