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Au congrès de Vienne en 1815,
les actuels Pays Bas et Belgique
(Belgie) furent regroupés en un royaume
unique confié à un prince néerlandais
protestant Guillaume d'Orange. Pour faire bonne mesure, on mit aussi dans
l'escarcelle de ce monarque à l'ancienne
le Luxembourg. La Belgique catholique, surtout la partie francophone, ne supporta pas cette domination. Le 25 août 1830, la révolte belge éclatait. Avec l'appui de troupes françaises, les hollandais étaient chassés et la Belgique devenait indépendante. Les révoltés élaborèrent une consitution mais aussi se mirent en quête d'un souverain. Leur choix se fixa sur Léopold Ier de Saxe Cobourg. Ce sémillant prince allemand se chercha longtemps une couronne. Il s'orienta d'abord vers l'Angleterre en épousant l'héritière royale. Malheusement, elle passa l'arme à gauche trop tôt. Dépité, Léopold chercha à obtenir le trône de Grèce avant finalement d'être qualifié pour celui de Belgique. Pour obtenir cette promotion tant attendue, il dut quand même se débarasser de l'actrice avec laquelle il s'était remarié pour épouser une princesse française. Le roi des Pays Bas n'accepta pas aisément la perte de la moitié de son domaine. Hostilités et frictions durèrent jusqu'en 1839 : la Belgique perdit le Limbourg dit "hollandais" (région de Maastricht) mais gagna les trois quarts du Luxembourg. En 1860, la Belgique était, de loin, le pays le plus industriel d'Europe continentale. Par exemple, la production de fonte y atteignait 70 kg / habitant contre seulement 25 en France et aux Etats Unis et 15 en Allemagne. Seul le Royaume Uni faisait alors mieux avec 130 kg / habitant. |
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