Pierre et Robert Lebouc soldats, automne 1914
| Identifiant Gramps | O0522 |
| Type de fichier | image/jpeg |
| Date |
Notes
Note : 1
Photographie probablement prise autour du déclenchement de la première guerre mondiale.
Pierre Lebouc est assis et Robert Lebouc.
Robert Lebouc servait dans l'auxiliaire suite aux séquelles d'une jambe cassé. Le numéro de sonn unité est 22.
Note : 2 (Note sur l'individu)
Pierre Lebouc a participé à presque toute la première guerre mondiale, de 1914 à 1919.
Mobilisé en décembre 1914 dans la classe 1915, Pierre Lebouc est incorporé au 4ᵉ Bataillon de Chasseurs à Pied comme chasseur téléphoniste. Il effectue ses classes à Saint-Nicolas-de-Port puis rejoint le front belge près d'Ypres en janvier 1915. Engagé dans la seconde bataille d'Ypres, il participe aux combats d'avril et mai 1915 marqués par la première attaque allemande aux gaz. Le 4ᵉ BCP subit alors de très lourdes pertes, ramené de 1 686 à 1 140 hommes. Lebouc prend part à la contre-offensive du 17 mai 1915 pour reprendre la ferme Nordhof, puis poursuit la campagne en Artois (Labyrinthe) et en Champagne.
En février 1916, le 4ᵉ BCP est envoyé à Verdun. Lebouc combat à Souville, Bézonvaux et Vaux devant Damloup du 24 février au 5 mars 1916 ; sur 1 700 hommes, 642 sont tués, blessés ou capturés.
Après une période de repos, il reprend les armes lors de la bataille de la Somme, à Sailly-Saillisel (fin 1916), où il est décoré de la Croix de Guerre avec étoile de bronze pour ses actions du 16 au 22 novembre 1916.
En 1917, il sert sur le front de l'Aisne, notamment au Chemin des Dames. En 1918, il est engagé successivement sur l'Aisne, en Belgique puis revient à Verdun en février.
Le 27 février 1918, dans les carrières d'Haudromont, il est intoxiqué lors d'une attaque mixte au phosgène et à l'ypérite ; il est évacué et soigné pour brûlures pulmonaires et cécité temporaire. Il ne reprend pas le combat.
En convalescence à Paris le 11 novembre 1918, il rejoint ensuite son unité vers Lille puis stationne en Alsace durant l'hiver 1918-1919, où le bataillon subit des tirs isolés d'opposants au rattachement à la France. Pierre Lebouc est démobilisé en septembre 1919 .
(Cf. lettre manuscrite).
