Guyane |
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La Martinique, comme l'ensemble des "colonies
de l'Empire français",
a en 1851 utilisé les timbres
de France deux ans après leur introduction dans la mère
patrie. En 1859, ils furent remplaçés par les timbres poste de type "aigle" d'emploi exclusif dans les colonies. Ces timbres ont été gravés par Albert Désiré Barre descendant d'une famille de graveurs de la Monnaie de Paris (son père Jean Jacques Barre avait gravé le premier timbre français "Cérès"). Guadeloupe et Martinique étaient les deux territoires postalement les plus actifs de l'empire colonial français. Ils ont ainsi absorbé 83% du premier tirage des timbres "aigle". A partir des statistiques de diffusion de ces timbres, le trafic postal martiniquais peut être estimé à 2 200 lettres par semaine durant la décennie 1860. |
zoom sur timbres poste "aigle" et cachets |
lettre de Saint Pierre à Paris (France)
du 9 août 1870 Ce pli est arrivée à Paris seulement 18 jours après son départ de la Martinique alors que la guerre entre la France de Napoléon III et la Prusse avait éclaté le 19 juillet 1870 et que durant le mois d'août 1870 l'armée française avait accumulé les débacles (faits probablement inconnus de l'expéditeur au moment de l'envoi). L'affranchissement à 70 centimes, la mention "anglais" en bas à gauche et le cachet "COLONIES FRA. V. ANGL." attestent d'un transit par un bateau britannique. Saint Pierre, alors capitale économique de la Martinique, est devenu tristement célèbre le 8 mai 1902 lorsque l'éruption de la Montagne Pelée rasa la ville et fit 30 000 victimes. |
histoirepostale.net suggère pour en savoir plus sur les timbres poste "aigle" et leur diffusion dans l'empire colonial français la visite du site web de l'association philatélique COL.FRA. Voir aussi sur histoirepostale.net : histoirepostale.net suggère : |
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