Naples
|
Naples |
|
|
|
|
| Le Duché de Parme Plaisance (Parma Piacenza) appartenait depuis 1545 à
la famille Farnese qui avait créé, avec la multinationale monarchique
Bourbon, la joint venture des Bourbon-Parme. En 1802, Napoléon Bonaparte annexa le Duché et l'intégra à son fantoche Royaume d'Italie comme département du Taro. Le congrès de Vienne en 1814 reconstitua le Duché et l'offrit comme dédommagement pour services rendus à Marie Louise de Habsbourg l'ancienne impératrice des français. Les troupes autrichiennes de son père matèrent en 1831 une révolte qui tentait de renverser son pouvoir. A la mort de Marie Louise en 1847, les Bourbon-Parme qui s'étaient rabattus sur le minuscule Duché de Lucques (Lucca) remirent la main sur leur patrimoine. La fin de cette dynastie fût chaotique : insurrection réprimée par le Piémont Sardaigne en 1848, assassinat du duc Charles III en 1854, chute finale en juin 1859 provoquée par une révolte menée par le Risorgimento. Malgré l'armistice de Villafranca qui stipulait le retour du duc, un gouvernement provisoire dirigé par Luigi Carlo Farini se mit en place et réalisa le rattachement officiel par plébiscite au royaume de Piémont Sardaigne le 11 mars 1860. |
zoom
arrière sur l'ensemble de l'ItalieLe propriétaire de cet atlas français de 1843, a entouré d'une couleur différente le Duché de Lucques (Lucca) et ce qui est appelé "PTÉ DE PARME" car à cette date il s'agit encore de deux états séparés. En 1847, la famille Bourbon-Parme, réfugiée à Lucques, put reprendre possession de sa terre d'origine et unit ses deux fiefs. |
| Le territoire du Duché de Parme
Plaisance (Parma Piacenza) est désormais principalement situé en Emilie
Romagne. Toutefois sa pointe sud ainsi que le Duché de Lucques (Lucca) sont
maintenant en Toscane. La monnaie du duché de Parme était la Lire italienne divisée en Centesimi. |
| Les péripéties historiques
et dynastiques des fiefs de Parme, Plaisance et Lucques et des familles
Farnese, Bourbon et Habsbourg
proviennent en grande partie de Wikipedia
et de Microsoft Encarta.
Voir aussi sur histoirepostale.net :
|
haut
de page
|
|
