Lettre de Pointe à Pitre à Toulouse purifiée à Saint-Servan en 1829
Des officiers de santé tout puissants
Selon sa provenance et sa patente, l’agent sanitaire pouvait signifier à tout navire une mise en quarantaine.
Cet officier public pouvait également l’obliger à purifier à ses frais marchandises et lettres à son bord.
Entre 1820 et 1830, les Antilles étaient fréquemment affectées par des épidémies de fièvre jaune, d’où la désinfection de cette lettre qui pourtant a transité par le port de Saint-Servan peu utilisé dans les trajets transatlantiques.
Contexte sanitaire et épidémiologique
Année :
1829
Pays (noms actuels) : Guadeloupe, France
Pays ou organisation postale (noms d'époque) : Guadeloupe, France
Épidémies ou pandémies en cours ou suspectées : fièvre jaune
Techniques de purification employées : vinaigre, incisions
Lieux de purification : Saint-Servan
Lazarets :
Philatélie, marcophilie et informations postales
Bureaux (noms actuels) : Pointe-à-Pitre, Saint-Malo, Toulouse
Bureaux (noms d'époque) : Pointe-à-Pitre, Saint-Servan, Toulouse
Tarif et taxe : 16 décimes dont 1 décime de mer
Timbres, marques, oblitérations et cachets : PAYS D'OUTREMER PAR ST SERVAN
Contact et échanges
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